Crapahut

Club Omnisports – Ste Foy Les Lyon

ped_2017-06-15 La Pointe de Rognier


Jeudi 22 juin 2017, trois crapahutiennes et quatre crapahutiens se sont lancés à l’assaut de la pointe de Rognier dans le massif de Belledonne, aux programmes : douze kilomètres de marche à pied et neuf cent mètres de dénivelé.
Départ des plus classiques de Ste Foy à 6h30. Après d’interminables lacets de route effectué en voiture, nous arrivons au chalet de Fontaine Noire début de notre randonnée. Quelques esprits grincheux voulaient rentrer sur Lyon car ils n’avaient pas digérés ses fameux virages.
Départ de la course à 9h15, un quart d’heure d’avance sur l’horaire prévu, c’est bon signe.
Nous montons d’un pas alerte dans une belle forêt par un petit sentier qui coupe six fois une route forestière. Après 250m de dénivelé, nous atteignons les alpages, puis le chalet d’Arbarétan. Un abreuvoir, tombé du ciel, permet de nous rafraîchir, c’est tout juste si certains ne voulaient pas piquer un cent mètres crawl. Nous avons 40 minutes d’avance sur l’horaire. L’intérieur du chalet est très agréable : spacieux et propre. Nous partons en direction du col de la Perche où nous rencontrons un autre groupe. Un concours de doyen d’âge est lancé, nous perdons la mise, mais eux ont failli perdre leur doyen dans des barbelés. Au col, un vent bienvenu, nous rafraîchit. Nous grimpons ensuite à la pointe de Rognier, le début se passe à l’ombre, protégé du soleil par la montagne, puis c’est le passage du Grand Canal : une magnifique montée technique sans être trop difficile, enfin nous finissons par l’arête (grandiose).
Au sommet nous n’avons plus d’avance sur l’horaire, une halte intermédiaire et le cheminement sur l’arête a fait fondre notre avance comme neige au soleil. Après un bon repas et une bonne sieste, nous redescendons avec une demi heure de retard sur l’horaire. la descente est longue entrecoupée par deux remontées (un collet à 2223m et le passage de Vachevieille). Nous arrivons au pied d’un poste optique (télégraphe de Chappe), quelques courageux vont le voir mais ils sont déçus par l’état de ruine. Enfin nous finissons la descente pour arriver aux voitures avec une heure de retard sur le programme.
Direction le bistrot pour finir la journée, mais nous ne trouvons rien et nous finissons dans une aire d’autoroute avec coca, fanta et orangina au grand désespoir des buveurs de bières.

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