ped_2016609610 ET 11 Randonnée et Via Ferrata dans le Beaufortain
Week-end randonnée et via-ferrata dans le Beaufortain
10 et 11 septembre 2016
Comme l’aurait dit en son temps Pierre Corneille :  » nous projetâmes de partir à 10, mais par un
prompt renfort, nous fûmes finalement 15 …. à nous donner rendez-vous à 6H30 devant le gymnase pour
ce WE Beaufortain » !
Matos et passagers embarqués dans 3 voitures, direction le lac de Roselend et son petit cousin, le
lac de la Gittaz.
Le samedi fut consacré à la randonnée, à partir du hameau de la Gittaz pour une boucle de 14 kms
et 1000m de dénivelé passant par le « Chemin du Curé », le Vallon de la Sauce, le Col du Bonhomme, le
refuge de la Croix du Bonhomme, la crête des Gittes, le col de la Sauce puis descente au refuge du Plan
de la Laie, en passant au pied du Roc du Vent, objet de nos convoitises du lendemain.
Le soleil qui nous accompagnait généreusement depuis le matin, nous a quitté au col de la Sauce, où nous
l’avons bien prise…(la sauce, bien sûr) !
L’installation au refuge fut rondement menée tout comme le montage des tentes, sous un soleil
revenu en force pour nous aider de son mieux.
Précision : 5 crapahutiens (nes) ont dormi sous la tente, faute de place dans le petit refuge de la Laie.
C’était le (bien petit) prix à payer pour que tout le monde puisse profiter de cette sortie.
Après une nuit réparatrice, le groupe s’est finalement séparé en 2, 4 crapahutiennes préférant
aller découvrir la Pierra Menta, via le GR 5, en balcon au-dessus du lac de Roselend.
La via-ferrata du Roc du Vent, cotée AD, remonte le long de l’éperon gauche du Roc, puis
serpente sur sa crête, pour finalement remonter une tour rocheuse et déboucher sur LE passage de la
via : le pont népalais de 19m.
La vue y est constamment superbe : d’un côté le Beaufortain et le lac du Roselend, de l’autre le massif
du Mont-Blanc… Surtout quand il fait un temps aussi magnifique que celui dont nous avons bénéficié.
Passer à 11 (surtout que nous sommes loin d’être seuls) cette via pouvait s’avérer chronophage.
Grâce à la bonne humeur et la détermination crapahutienne, il n’en fut rien puisque 3 heures après avoir
clippé notre premier mousqueton, nous pique-niquions sur les pelouses sommitales sous une tempête de
ciel bleu !
La descente, finalement assez technique dans un terrain parpineux et le tunnel de sortie, furent ravalés
au rang de simples formalités.
Les voitures, laissées la veille à la Gittaz, récupérées par leurs chauffeurs (un petit
entrainement/trail pour Annie), tout le monde s’est retrouvé au refuge pour prendre un dernier
rafraichissement, échanger sur ces 2 journées avant de rembarquer dans les voitures, direction Lyon.
Merci à toutes et tous pour leur gentillesse et leur participation active.
Jeannine et Jean-Louis