WE ALPI 2 et 3 juillet 2022 – Aiguille du Tour 3542m  Arête de la Table
Participants : Alizé R, Aymeric LN, Dan B, Guillaume G, Hervé C, Michel N.
Une fine équipe pour découvrir cette arête classique qu’aucun d’entre nous ne connaît. Une femme et cinq gus, il faudra revoir les quotas à Crapahut !
Le départ se situe aux pieds des télésièges du Charamillon dans le hameau du Tour (1460m), direction refuge Albert 1er (2702m). Aujourd’hui, les remontées mécaniques sont en travaux. La montée se fera donc entièrement à pieds ; un bon entraînement pour la course du lendemain…
Dès les premiers virages on peut voir le refuge. La montée sera longue et laborieuse sur une moraine bien dessinée. Le refuge Albert 1er situé sur un promontoire, est joliment rénové. Un refuge avec canapé et bouquins à gogo, permettant un repos efficace, sans oublier la bière sur la terrasse. La fin de journée permettra de faire un point météo et surtout une reconnaissance du chemin d’approche. Cette fois encore, la difficulté à déterminer le bon cheminement du départ montre l’importance de cette étape de la veille. Alors quelques waypoints pris la veille ne font pas de mal.
Dimanche, départ à la frontale pour une approche mixte, chemin et glacier, d’environ 2h (Ah qu’il est loin le temps des descriptions de Sir Rebuffat ! 1h sur le topo des « 100 plus belles »…).
Comme le suggère le topo C2C, on suit le glacier qui se termine par un couloir (40°) et nous donne accès au rocher. Petite halte pour s’assurer des prévisions météo, parce que coté ciel, ça n’est guère encourageant. Prévisions de beau temps maintenu sur Meteo Blue et Météo France. Alors on continue, dans une ambiance brumeuse et couverte. Les crampons ne sont pas de trop pour arriver jusque-là . Le rocher, un gros tas de cailloux (ça aussi, c’est bien décrit sur les topos !) que l’on franchit gentiment en serrant les fesses, avec « délicatesse ».
Mais une fois sur l’arête, plus de soucis. C’est un bon rocher qui nous attend. Rien de compliqué, rien de difficile. Il suffit de regarder où on grimpe, jusqu’au crux de la voie, le fameux « réta » de la Table. Tout le monde avale l’obstacle quasi sans le voir. Du coup, la Table n’est pas encore dressée, alors on continue. L’apéro, ce sera en bas, c’est décidé ! L’arête continue au-dessus de la Table, avec un excellent rocher, qui monte et qui descend jusqu’au sommet que l’on atteint finalement assez rapidement. Au sommet, grand beau temps. Merci les météorologues ! Retrouvaille avec les alpinistes de la voie normale et descente par l’itinéraire classique, par le col supérieur du Tour.
Retour par le refuge, le temps de se sustenter, puis de repartir vers le bistro du hameau du Tour.