esc_2020-09-26_27 gorges verdon
Sortie initialement prévue à la Dibona.
Des chutes de neige étant annoncé, il fallait trouver un autre lieu.
Ce sera le Verdon.
Départ le vendredi dans l’après midi sous la pluie, un thermomètre qui ne dépasse pas 10°, avec Fanny et Dan et retrouver au bungalow Aymeric qui était en déplacement pas très loin.
Le vent à soufflé toute la nuit, au réveil il se fait moins violent et a bien dégagé le ciel.
Une belle journée de grimpe en perceptive… préparation du matériel et la je constate que j’ai oublié mon casque, bravo l’encadrant. Direction le bureau des guides de Castellane ou Eric me prête gracieusement un casque.
Direction le belvédère de la dent d’aire, tellement excité ou saisi par le froid dut au vent, on rate le rappel et en prenons un, un peu plus loin, qui va nous déposer sur la vire intermédiaire et retrouver la suite des rappels dont un en fil d’araignée.
On rejoint le pied de la voie à travers une sente dans les buis et débuter les festivités par : Pas de Prélude pour Hervé, 5 longueurs homogène dans le 6a, varié, avec un équipement rassurant, vue sur les gorges mais pas beaucoup d’ambiance. Ca déroule, il fait beau, on est en tee-shirt et seule dans la voie. On arrive à la vire intermédiaire, on grignote un bout et l’on part dans El Gringo Loco, 3 longueurs aussi dans le 6a, ou là c’est plus vertical et au dire de certain il y a plus d’ambiance. La fatigue commence a se faire sentir on arrive sans encombre au dernier relai tous heureux de cette 1ére journée.
Le dimanche matin grattage des pare-brises, on va la jouer stratégique aujourd’hui, comme on a 2 voitures. Il y a possibilité d’emprunter l’un des tunnels du sentier Martel, d’éviter les rappels et de se réchauffer pendant la marche d’approche. Dépose d’une voiture à l’arriver au belvédère de Trescaïre et une à Point sublime. 1h d’approche, passage du long tunnel, puis les buis aider de corde fixe pour rejoindre le pied de la voie : La Dérobée, 5 longueurs en 5c+, 1ére en dalle pour l’échauffement avec le soleil dans le dos, 2éme un dièdre le crux de la voie. De là on emprunte les 2 longueurs magnifique de la variante du Rasoir et retrouver la dernière longueur de la Dérobée sur la vire ou les moyens d’artif on été mis en œuvre au départ, mais la suite n’est pas si facile pour rejoindre la crête.
Arrivé au relai, c’est le drame, toute notre stratégie tombe à l’eau… les clefs du véhicule mis à l’arrivée ont été laissé dans celui du départ. Bon en regardant la carte ça ne parait pas si loin. Un part chercher la voiture pendant que les autres rangent le matériel.
1h30 plus tard toute l’équipe est reconstitué ravie de cette voie et les yeux qui pétillent de ce week-end de grimpe.
Hervé
Participant et photographe : Fanny, Aymeric, Dan, Hervé
