2018_10-21 Via Virs des lavandières
Via Ferrata du dimanche 21 octobre 2018 « La Vire des Lavandières » massif de la Chartreuse.
Nous ne changeons pas l’heure de départ 6h30 heureusement car une voiture pour faire plus court est passée par Chambéry !!!! Petite attente d’½ heure pour reconstituer le groupe sous une température fraîche du matin.
Nous préparons notre matériel. Il est 9h45. Nous commençons par une descente de près de ¾ d’heure et 300m de dénivelée négative par un sentier très pierreux à éviter par temps humide. Nous longeons la voie ferrée du funiculaire que nous traversons sous un pont et remontons de 100m pour atteindre le départ de la via. Nous nous équipons et nous commençons par l’éperon du belvédère qui marque le début de la Via. Commun aux deux parcours (Vire des Lavandières et Grand Dièdre), il comporte plusieurs passages successifs, très courts mais en surplomb… Bonne mise en jambes mais surtout en bras ! Nous parvenons en haut de ce pilier à la bifurcation vers le tracé difficile à droite et l’extrêmement difficile à gauche… Pour nous, pas d’ hésitation : ce sera à droite !
Tout d’ abord, nous progressons sur une large et confortable vire herbeuse… La diversité de ce parcours alterne les réelles difficultés et vires relaxantes . De par sa longueur et ses passages verticaux, ce tracé n’est pas à sous-estimer. Les débutants ne devront s’ y rendre qu’accompagnés de personnes expérimentées . Le passage baptisé « Vire des Lavandières » est entrecoupé de quelques ressauts assez physiques. La progression est néanmoins facilitée par la présence de nombreux barreaux. La Vire des Lavandières s’ achève par le franchissement aisé d’ une courte poutre.
Mur athlétique
Ce mur représente avec l’éperon du Belvédère rencontré dès le départ, la principale difficulté de cet itinéraire.
Il se révèle raide, long et athlétique, avec quelques parties déversantes. A mi-parcours, petit répit avec cette courte vire montante qui domine la cascade de L’ Oule … Cadre vraiment très agréable, tellement dépaysant à proximité de Grenoble.
L’ascension de cet impressionnant mur, rejoignant ainsi le « Chemin de Ronde« , n’ est pas encore tout à fait terminée.
Il reste à gravir cette arête verticale, avec un pied placé de chaque côté de celle-ci… Franchissement original s’apparentant un peu à celui d’ un dièdre. L’ ascension se termine par le franchissement d’une échelle épousant le relief. On s’ engage alors sur le « Chemin de Ronde ». Cette confortable vire marque la fin des difficultés. On a atteint la partie sommitale de l’itinéraire, il ne se résume plus qu’ à une grande traversée horizontale. Cette bien jolie vire conduit jusqu’au sommet de la Grande Cascade.
Nous n’ avons pas relevé de passages vraiment très aériens sur l’ ensemble de l’ itinéraire ; bien que le panneau d’ information en indique de particulièrement vertigineux… Peut être une certaine accoutumance au vide ?! Sous les bois, parvenus au sommet de la Grande Cascade, ambiance « Jungle » !
Encore de belles cascades, encore de bien beaux décors … L’Échelle des Maquisards constitue la sortie logique du parcours nommé « Vire des Lavandières » . Toutefois, il est possible de rester sur la vire pour
rejoindre le Sangle de Chourère et de sortir par l’ Échelle de l’ Enfer (sortie plutôt réservée au tracé coté TD) . Nous opterons personnellement pour ce dernier itinéraire .
L’ Échelle de l’ Enfer
On la grimpe … face au vide. Relativement courte mais surtout, pas assez aérienne pour la rendre vraiment impressionnante !
Elle ne constitue pas une réelle difficulté, seule sa sortie peut sembler un peu délicate. En sortant de l’ échelle, une dernière paroi verticale légèrement surplombante constitue la dernière difficulté du tracé .
Retour aux voitures.
Ont participé à la sortie : Odile, Marie-Régine, Béatrice, Pascale, Véronique, Philippe, Yves.
Encadrant : Victor.
Photos : le groupe.
Texte : Victor.