ped_2021-06-12 Via Briançon
Compte-rendu des Via Ferrata pendant le week-end de Pentecôte dans le Briançonnais
1er jour
La mise en jambe commence par une via ferrata coté PD. L’altitude de départ 1290m juste au-dessus de Briançon pour arriver à 1976m.
Pas de difficulté particulière, une bonne mise en jambe pour la suite.
Quelques gouttelettes au départ puis plus rien. Une fois au sommet très belle vue plongeante sur Briançon et les sommets environnants.
De retour au parking une grande joie nous envahit. Nous attentions depuis longtemps l’occasion de prendre une bonne bière en fin de randonnée. Les terrasses sont ouvertes.
2ème jour
Nous nous dirigeons au sud de Briançon jusqu’aux Vigneaux.
Départ de la Via Ferrata altitude 1254m. Coté : la cotation officielle de PD est sous-évaluée. La via débute par une traversée ascendante menant à une petite passerelle métallique. Il s’ensuit un mur vertical très raide mais bien équipé. Puis, après de nouvelles traversées parfois horizontales, nous contournons un éperon rocheux et nous accédons à une vire qui conduit à une faille où la voie se sépare en deux. À droite, la voie de la Balme et sa montée verticale que nous ne ferons pas aujourd’hui. À gauche, la voie du Colombier que nous empruntons et qui redémarre par une traversée ascendante oblique en direction de l’échelle parfaitement visible.
Après avoir dépassé cette dernière, il ne reste plus que deux derniers passages verticaux à franchir avant d’atteindre le sommet de la voie à la cote de 1447m.
Pour le retour, le sentier situé à la fin de la voie s’élève dans la forêt de sapins et permet de rejoindre une piste au point le plus élevé du parcours. Nous redescendons par une large allée jusqu’au hameau des Vigneaux.
3ème jour.
La difficulté augmente. Nous allons à Argentière-La-Bessée faire Les gorges de la Durance. Cotation AD à TD.
On part de la rive gauche de la Durance, en la longeant en permanence et en remontant le cours d’eau dans un premier temps. On suit tout d’abord le cours d’eau en le remontant, à quelques mètres à peine de son lit. L’accès à la première passerelle est athlétique. On traverse alors la Durance sur la passerelle d’une dizaine de mètres qui nous mène rive droite, puis après une brève ascension, on repart par une autre passerelle d’une douzaine de mètres sur la rive initiale (là , on a donc traversé 2 fois la Durance).
On regrimpe alors de quelques dizaines de mètres, en remontant le cours d’eau. On arrive à nouveau sur une passerelle de 10 m environ qui franchit un déversoir abrupt mais peu éloigné de nous. On est à peu près à 50 mètres au-dessus de la rivière. S’en suit une brève balade de 5min à l’ombre de quelques arbres et à flanc de pierrier.
On repasse rive droite par une passerelle à 3 mètres du cours d’eau : on en profite pour se rafraîchir un peu. Là , les choses sérieuses arrivent : il faut remonter un gros dénivelé d’environ 150 mètres sur un bastion rocheux, très aérien et vertical, avec un peu plus de contact rocher et des passages plus athlétiques.
Une fois au « sommet », deux solutions : on rejoint le parking à pied par un chemin, ou on longe la conduite forcée et on prend la dernière passerelle de 60 mètres environ… plein gaz à 110 mètres au-dessus de la Durance.
Participantes : Pascale (uniquement le 1 er jour), Josiane, Hélène et Marie-Claude pour les 3 Via Ferrata.
Encadrant : Victor.
